Paris au temps des impressionnistes
Bien que la sortie ait été longuement préparée par nos professeurs, les célèbres embouteillages de Paris nous ont retardés d’1 heure 10, temps qui aurait dû être consacré au plaisir de visiter Montmartre. La panique ayant envahi notre professeur principal, sa connaissance de Paris lui échappe quelque peu et nous arrivons à destination 20 minutes plus tard après une multitude de « Demi-tour ! ». On peut dire que cela relève du miracle d’avoir réussi à amener la totalité du groupe au point de rendez-vous, car entre les gourmands qui voulaient s’arrêter manger des crêpes, les fans de shopping qui voulaient dévaliser les magasins, les non-sportifs ne voulant pas monter les escaliers tortionnaires et la petite taille de madame Cohin difficile à suivre, on a failli en perdre plus d’un…
L’aventure ne fait que commencer : arrivés à la place du Tertre, il faut former les groupes ce qui s’avère plus difficile que prévu étant donné le monde s’y trouvant. Enfin, nous démarrons la visite. Notre guide nous entraîne en direction des célèbres vignes où elle nous raconte l’histoire de ce vin très fort. (C’est ici que nous découvrons parmi nos professeurs, des connaisseurs…).
Nous arrivons ensuite devant le Lapin Agile, un cabaret connu de la butte de Montmartre. Notre guide nous énonce alors le magnifique jeu de mots formant le titre : le Lapin à Gilles, d’autant plus drôle qu’il n’est qu’une énorme faute de français…
Nous voilà devant le musée de Montmartre : notre guide nous invite à y entrer juste pour apercevoir le jardin. Et notre aperçu de Montmartre s’arrêtera ici. Nous rejoignons l’autre groupe aux pieds de la basilique Sacré-cœur où les professeurs nous photographient pour garder un souvenir de cette courte mais joyeuse matinée, au cours de laquelle nous aurons pu observer le pittoresque des bâtiments de Montmartre .
Nous passons sur le temps perdu à attendre qu’on veuille bien nous laisser entrer dans le musée d’Orsay. À peine avons-nous pénétré dans l’enceinte que les garçons commencent à se plaindre en proposant l’ingénieuse
idée de s’asseoir et de remplir le questionnaire avec nos connaissances… Les filles répliquent que vu l’étendu restreinte de leurs connaissances, il vaut mieux chercher les tableaux. L’un se croit intelligent en nous rappelant l’existence d’internet et qu’il sera facile de retrouver les tableaux le soir-même en écrivant une description dans le moteur de recherche. Comme s’il allait bosser…
La première consigne est de prendre une photographie de la grande horloge à travers laquelle on peut voir des quartiers de Paris. Petit problème… Il y en a trois. Et c’est bien sûr la dernière qui se trouvait être la bonne. Mais la seconde était dans un restaurent… Alors je vous laisse imaginer le nombre de « J’ai faim ! » désespérés, prononcés en cinq minutes. Il faut ensuite relever les noms de certains tableaux et peintres impressionnistes. Nouvel obstacle : une amie a décidé de faire exprès de se perdre. La majorité du groupe étant très sensible à l’art, elle se laisse distraire par la beauté des tableaux et nous ne parvenons que rarement à passer d’une salle à l’autre tous ensemble.
Notre rythme de travail ainsi très ralenti, il est déjà l’heure de rejoindre le hall où sont sensés nous attendre nos professeurs qui n’arriveront que dix minutes après l’heure fixée ! Retour dans le car. Retour au lycée Félix Faure. Et si toute la journée nous avons été en retard, cette fois-ci, nous arrivons en avance !!!
Notre avis sur cette journée :
Cette sortie était à l’image de Montmartre : pittoresque ! Et si nous pouvons adressé un petit conseil à tout professeur souhaitant organiser une sortie : ne partez pas à deux cars !
Le tableau
L’œuvre qui a attiré notre attention est une œuvre impressionniste « Le déjeuner » de Monet, peinte en 1873. Celle-ci représente une table couverte d’une nappe blanche présentant divers fruits appétissants ; le tout dans un magnifique jardin. Malheureusement le déjeuner peint par Monet est très loin du nôtre qui était composé de deux sandwichs, d’une pomme, d’un paquet de chips et d’eau. Pas très impressionnant, n’est-ce pas ? C’est pourquoi nous arrivons au musée le ventre vide, ce qui conduit immédiatement notre regard sur ce chef d’œuvre de Monet.
