Auguste LEROUX est né à Beauvais le 10 avril 1888. En 1905, il sortit de notre lycée avec ses deux bacs et commença des études de droit suivies par le service militaire qu’il effectua de 1910 à 1913 à Nancy. À peine commença-t-il à plaider au tribunal de Beauvais que la mobilisation générale du 2 août 1914 l’appela au 51eme régiment d’infanterie (commandé par un homonyme le colonel Leroux) comme au moins quatre autres de la stèle : Eugène Durand, Louis Janet, Lucien Lefort, et Louis Woillez. Le régiment se porta sur la frontière belge après que l’Allemagne l’eut envahie. Le sergent Leroux se bat à Villers-la-Loue en Belgique. Le 22 août, les combats se terminent à la baïonnette et les pertes sont sévères : 15 tués, 140 blessés, 30 disparus. Le régiment se replie sur la Marne et à partir du 6 septembre des tirs d’artillerie marquent le début de la bataille. Le 8 septembre, Auguste Leroux est mortellement blessé par un obus à sous-munition : un obus de shrapnell qui le frappe à la tête. Les combats de Belgique comme ceux de la Marne appartiennent à la guerre de mouvement antérieure au face-à-face sans fin dans les tranchées. Sa fiche indique : « tué à l’ennemi ». Auguste Leroux n’avait que 26 ans.
Voici les pertes de la bataille de la Marne pour le 51e régiment : 5 officiers tués, 11 officiers blessés, 112 soldats tués, 382 blessés, 80 disparus. Dont le capitaine Tarrit chef de la quatrième compagnie du 1er bataillon. Celle d’Auguste Leroux qui est tué par une sous-munition Le lieutenant-colonel André Agel tombé 11 octobre 1914 à Sainte-Menehould (Marne) Mort de blessures de guerre.