Article de M. Derome, Proviseur honoraire

Depuis sa création en 1898 certains élèves du lycée Félix-Faure ont vu leur scolarité très perturbée par des événements graves et pourtant ils ont pu poursuivre des études supérieures et trouver par la suite un emploi dans les domaines qu’ils souhaitaient.

Par exemple, durant la Première Guerre mondiale  les locaux du lycée ont été entièrement réquisitionnés pour être transformés en hôpital. Les élèves ont subi un déficit important d’heures de cours et des examens très perturbés. Les conditions d’enseignement ont été adaptées aux circonstances ainsi que les validations de fin d’études et chaque génération – cela a duré 4 ans – a pu réaliser ses projets et réussir sa vie sociale et personnelle.

Cette situation s’est reproduite durant les quatre années de la Deuxième Guerre mondiale. En juin 1944, les Terminales ont passé une ou deux épreuves écrites du Baccalauréat dans une école d’Allonne et furent invités ensuite à rester chez eux. Il n’y eut pas d’autres épreuves ni d’oraux. Leur avenir personnel et professionnel n’en fut pas pour autant entravé.

Plus tard encore, à partir du début de Mai 1968, les professeurs et leurs élèves se sont mis en grève comme une bonne partie du pays et les cours n’ont jamais repris. Le ministère de l’Education nationale a su proposer une fin de formation et un examen adapté aux circonstances sous la forme d’une simple épreuve orale, sans conséquence non plus sur la suite des études des élèves.

A chaque fois, malgré des déficits très importants d’heures de cours et des examens très simplifiés, les élèves n’ont pas été sacrifiés et  leurs efforts durant toute leur scolarité ont pu être reconnus.

 

Il en sera de même pour vous élèves de Terminale de 2020 !

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