PREMIÈRE INTERVENTION
Nous avons retrouvé la notice pour 65 % des noms gravés sur la stèle du lycée ce qui représente quelque 80 noms. 1915 fut l’année la plus meurtrière : 21 noms, suivi de 1918 : 19 et 1914 avec 18 (mais en cinq mois de guerre seulement) en revanche 1917 ne compte que 9 tués.
DEUXIÈME INTERVENTION
L’âge moyen des morts à la guerre est de 26 ans : les deux plus jeunes sont le soldat de deuxième classe Paul Pavie 18 ans et le caporal pilote Maurice Letourneur 19 ans et les deux plus âgés sont le sapeur du génie Gustave Lenoir 46 ans et le maréchal des logis aviateur Léon Couturier 41 ans.
TROISIÈME INTERVENTION
Les soldats constituent 40 % de l’effectif, les sous-officiers 25 %, les sous-lieutenants, aspirants et lieutenants 15 % et les officiers 20 %. Parmi les sous-officiers il y a un maître pointeur en artillerie lourde : Roger Martin et parmi les officiers un capitaine pilote André Janet ainsi qu’un médecin militaire Joseph Miomandre.
QUATRIÈME INTERVENTION
La majorité des anciens élèves du lycée sont morts sur les champs de bataille du Nord-Est de la France : La Marne, la Somme, la Meuse, Verdun. Quatre sont morts au combat à l’étranger : deux en Belgique, un en Italie et un en Grèce.
CINQUIÈME INTERVENTION
Les trois quarts des anciens élèves qui perdirent leur vie faisaient partie de l’armée de terre, 12 % étaient spécialisés dans l’artillerie, 5 % dans l’Armée de l’air, les 8 derniers pour cent dans des régiments spécialisés : génie, infirmerie…